Fossés, talus, berges.

Non, je ne suis pas devenu agent d'entretien de la ComCom (ravageurs mécanisés, autrefois, les cantonniers avaient toute ma sympathie...). C'est juste là qu'il y a encore de la vie au creux de l'été. Quand les broyeurs ne sont pas passés, évidemment.

Une belle Salicaire en chandelier (Lythrum salicaria)

Qui héberge une Coccinelle asiatique (Harmonia axyridis)

Enfouie dans la végétation, une femelle de Criquet ensanglanté (Stethophyma grossum)

Tandem au repos de Sympétrum sanguins (Sympetrum sanguineum), puis femelle en ponte au-dessus de l'eau, surveillée par le mâle.

Caloptéryx éclatant (Calopteryx splendens), mâle et femelle.

Agrion à larges pattes, encore appelé Pennipatte bleuâtre (Platycnemis pennipes)

Mâle adulte.

Mâle immature.

Naïades aux yeux bleus (Erythromma lindenii), mâles et femelles.

Une Ischnure naine (Ischnura pumillio), pas rare mais c'est la première fois que j'en vois.

Une femelle d'Orthétrum brun (Orthetrum brunneum) fraichement émergée.

Les communes Ischnures élégantes (Ischnura elegans).

Deux mâles.

Une jeune femelle de type A.

Un cœur copulatoire d'Ischnures élégantes avec femelle mature.

Un autre avec une jeune femelle de type A.

Et encore un autre avec jeune femelle de type C.

Un Gomphe à pinces (Onychogomphus forcipatus) mâle.

Une Épeire fasciée ou Argiope frelon (Argiope bruennichi) femelle, recto et verso.

Et le mâle, discret car minuscule.

Au-dessus du fossé, un Tarier pâtre (Saxicola rubicola) alarme.

Un Flambé (Iphiclides podalirius) sur une Grande cardère (Dipsacus fullonum)

Robert le Diable (Polygonia c-album)

Un peu plus loin, sur la berge, des Bergeronnettes printanières (Motacilla flava), dont beaucoup de jeunes.

Au bord de l'eau, un Chevalier guignette (Actitis hypoleucos) s'active.

Sur le talus, les Guêpiers d'Europe (Merops apiaster) nourrissent leur nichée.

Certains jeunes sont suffisamment grands pour attendre la becquée à l'entrée du tunnel.

Les nourrissages vont bon train : libellules, bourdons, taons, coléoptères...