Pas de lumière, météo froide et humide, pas de diversité à la mangeoire, le reflex reste au chaud (et moi aussi).
Ce matin, pâle soleil d'hiver et bourrasque de neige. Je tente quelques photos mais ça ne rend pas.
Une buse vient se percher dans le noyer. La neige ne doit pas faire son affaire.
Un peu plus tard, le couple de pics verts régulier au jardin vient nous rendre visite. Avec la neige, la luminosité est un peu meilleure, je shoote par la fenêtre. Un peu en surplomb, mais la femelle est dans la boîte (ou plutôt sur la carte...) !
Bon là, elle m'a repéré. Dernière photo de la série.
Le lendemain matin, quelques rayons de soleil percent les nuages. Je prends mon courage à deux mains : allez hop, à la campagne !
Le parking de la gravière est désert, je suis le premier. Tant mieux, il n'y a pas encore eu de dérangement, c'est prometteur de belles rencontres... Sur le chemin, je croise un écureuil farceur qui joue à cache-cache. Il est capable de rester de longues minutes caché derrière les troncs, mais à bien regarder, il y a toujours un bout de sa queue qui le trahit. Lentement, je fais le tour de l'arbre pour pouvoir le photographier, mais il proteste bruyamment et en quelques bonds change de cachette.
Le terrain n'est pas trop encombré, j'arrive de nouveau à le cadrer, malgré les nombreuses branches qui déroutent l'autofocus. Une nouvelle fois, il m'échappe et s'en va rejoindre... un(e) congénère un peu plus foncé(e) que lui. Enfin, ils m'acceptent, il était temps, je commençais sérieusement à geler à force de me déplacer au ralenti.
Au bout d'un moment, ils finissent quand même par disparaître. Je reprends le chemin de la gravière, mais le plan d'eau est désert. Tant pis, les deux rouquins ont bien payé ma sortie. Je fais demi-tour pour regagner ma voiture. Accompagné par un rouge-gorge ! Incroyable, il y a des jours comme ça...
Comments