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Le blog

  Images Nature 

Affût payant

Non, je ne parle pas de ces affûts utilisés par des amateurs fortunés ou des professionnels fatigués, qui payent pour photographier ou filmer des bestioles habituées à être nourries juste devant eux.


Je parle de ces affûts installés à l'impromptu, un simple filet de camouflage sur la tête, au petit bonheur la chance (en terrain connu quand même, faut pas pousser...) et qui assurent souvent la bredouille photographique, mais dont on revient rarement déçu. Mais de temps de temps, ça paye ! Exemple cette matinée en bord de Loire, assis sur la grève, guère plus de 2 heures.


Premiers acteurs à entrer sur scène, les Pipits spioncelles, décidemment incontournables cet hiver. Mille fois photographiés déjà, mais bon, après on ne les reverra plus avant l'hiver prochain, à moins de les chercher en montagne.


Suivis de près par les Bergeronnettes grises. Dire qu'il y a peu encore, je ne trouvais pas cet oiseau bien photogénique.


Au loin, un Grand cormoran se sèche. Ils sont bien moins nombreux depuis quelques jours.


Un Chevalier cul-blanc se pose. Malheureusement, il ne s'approchera pas.


Sur l'île en face, je perçois un mouvement. Il devait être là depuis un moment mais ne bougeait pas. Premier Petit Gravelot de l'année pour moi.


Depuis un moment, ambiance bord de mer avec des cris de Goélands leucophées. Ils finissent par se poser avec force salutations, avant de prendre un rapide petit bain.


Une cigogne se pose devant l'affût. Mais elle est du coin et connait les lieux : ce machin bizarre posé sur la grève avec un tube qui la regarde n'est pas bien normal. Elle ne s'attarde pas.


De grandes troupes de mouettes rieuses sont visibles en ce moment, et je suis continuellement survolé. Mais une seule (isolée) se pose.


Plus rien ne bouge depuis un moment, je décide de lever le camp. Et comme cela arrive parfois, la cerise sur le gâteau arrive au dernier moment : une Bécassine des marais.


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