Aux confins de l'Allier, de la Nièvre et de la Saône-et-Loire hivernent depuis quelques années des milliers de Grues cendrées. Passer une journée avec ces "demoiselles" est une expérience inoubliable, dans une ambiance sonore particulière, avec des lumières changeantes et un horizon sans cesse en mouvement.
Il fait plusieurs degrés en-dessous de zéro quand nous arrivons sur place. Il ne nous faut pas beaucoup de temps pour apercevoir les premiers vols de grues qui rejoignent les champs de maïs.
Bientôt, c'est un défilé quasi permanent qui passe au-dessus de nos têtes.
Pour l'ambiance, cliquez sur la photo ci-contre.
Très vite, nous localisons les regroupements de grues affairées à fouiller le sol à la recherche de grains de maïs mais aussi de petits animaux (insectes, invertébrés...) cachés sous l'andain.
Quelques chemins de traverse nous permettent d'approcher de familles isolées, moins farouches que les grands rassemblements.
Vers midi, à la recherche d'un endroit sympa pour pique-niquer, nous longeons un pré où les oiseaux se reposent.
Nous déjeunons en bord de Loire, sans cesse survolés par de petits groupes de grues qui font la navette entre les zones de gagnage et les zones de repos.
Un oiseau nettement moins sympathique et beaucoup plus bruyant nous survole à basse altitude. Heureusement que les grues ne volent guère haut ici.
L'après-midi, nous vadrouillons dans le secteur en cherchant à nous positionner à bonne lumière, le soleil n'étant pas bien haut à cette époque de l'année.
Un peu de tourisme, pour reposer nos yeux collés aux oculaires des jumelles et aux viseurs des appareils photo depuis la matinée.
Mais la journée se termine, il faut songer à rentrer, d'autant que beaucoup de grues commencent à déserter le secteur pour regagner leur dortoir, sur quelqu'île secrète de la Loire.
Quelques retardataires nous offrent encore l'occasion de profiter des lumières du soleil couchant.
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