La colline en face de l'hôtel nous semblait intéressante, nous y jetons un œil avant de quitter définitivement le secteur.
Photo insolite (pour nous) d'un Moineau domestique dans un arganier.
Asphodèles fistuleux très nombreux.
Et voici le très furtif, l'insaisissable Tchagra à tête noire qui ne se montre que très rarement à découvert.
Autre cadeau d'adieu, nos amis d'hier se sont rassemblés pour nous souhaiter bonne route 😉.
Déçus la veille par l'Oued Massa, nous décidons tout de même d'y retourner (en voiture...).
Entrée sud du parc, l'Ecomusée tout neuf mais fermé.
Par ici, il y a beaucoup plus d'eau qu'à l'embouchure.
Sur les coteaux, Rougequeue (ou Rubiette) de Moussier.
Cochevis de Thékla.
Pouillot véloce.
Serin cini.
Au sol, Erodium sp.
Reichardie de Tanger Reichardia tingitana.
Une endémique du Maroc, Kleinia anteuphorbium.
La Férule de Tanger Ferula tingitana.
Enfin quelques oiseaux d'eau :
- Spatules blanches.
- Combattant varié, Echasse blanche et Petit gravelot.
- Au loin, quelques Flamants roses.
Un Balbuzard pêcheur remonte l'oued.
Bonne idée, quelques kilomètres plus en amont, il y a deux barrages. Allons voir.
Au premier, le seul oiseau détecté est un Grand cormoran solitaire.
Le deuxième réservoir, Youssef Ben Tachfine, beaucoup plus grand, n'est même pas rempli au quart de sa capacité à la sortie de l'hiver !
Les rambardes du barrage servent de décor aux Etourneaux unicolores pour leurs exercices de séduction.
Le tout sous l’œil blasé d'un Bruant du Sahara.
Mais pas d'autres oiseaux en vue. Nous partons à l'aventure sur les pistes.
Criquet migrateur Locusta migratoria ?
Paysages de la basse vallée de l'oued Massa.
Nous arrivons en vue d'une propriété ceinte de murs, mais visiblement abandonnée.
La porte d'entrée est magnifique.
Pourquoi cet ensemble monumental est-il à l'abandon, alors que les jardins le jouxtant semblent en bon état ?
Dans le village voisin, nous repérons une nouvelle espèce : le Roselin githagine.
Sur un autre mur, une femelle de Faucon crécerelle.
Direction le nord, objectif l'embouchure de l'oued Souss.
La mosquée IZOUIKA, à Ait Ibourk. Au Maroc, les mosquée sont toujours pimpantes, quel que soit l'environnement.
Les faubourgs d'Agadir.
Les vols de Cigognes blanches en migration nous indiquent leur lieu d'escale.
Contrairement à l'oued Massa, ici les laridés, cigognes, flamants et cormorans sont nombreux.
Quelques Grands cormorans de la race maroccanus parmi les autres.
Nous traversons l'oued pour profiter d'une route qui nous rapprochera de l'embouchure en longeant Agadir.
Des cigognes au summum de la communication...
Mais très vite, nous nous retrouvons bloqués par la Gendarmerie Royale : il est désormais interdit aux naturalistes (et aux autres) de se rendre à l'embouchure de l'oued en utilisant la route qui longe le Palais Royal. Il nous reste à profiter du cul-de-sac...
Mouettes rieuses et Huitriers-pie.
Flamants roses.
Pies du Maghreb.
Et touristes pas difficiles : promenade en dromadaire sur un petit bout de sable entre l'oued et la ville...
Rien d'autre à voir, demi-tour et direction notre hébergement du soir.
Traversée d'Agadir.
Arrivée à la Villa du Souss, belle propriété transformée en maison d'hôte.
Nous nous empressons de visiter les jardins.
Opuntia sp
Plante crayon Euphorbia tirucalli
Bougainvillier glabre Bougainvillea glabra
Liane trompette Solandra grandiflora
Carmantine en arbre Justicia adhatoda
Palmier du Mexique Washingtonia robusta
Statice sinué Limonium sinuatum
Figuier de barbarie Opuntia stricta
Palmier dattier Phoenix dactylifera
Citronnier Citrus × limon
Et encore des oiseaux : Tourterelles des bois, mignonnes
Verdier d'Europe, renfrogné
Serin cini, distant
Moineau domestique, exotique
Hypolaïs pâle, furtive
Le ciel est sillonné de martinets, de toute vraisemblance des Martinets pâles, au Maroc bien plus communs et précoces que les noirs
Et encore Hypolaïs pâle, celle-ci démonstrative
La dernière espèce photographiée au Maroc est le Bulbul des jardins, incontournable
Dernière soirée au Maroc
Vol retour, coup d’œil sur la STEP (Station de Transfert d’Énergie par Pompage) d'Ait Melloul, l'embouchure de l'oued Souss, le Palais Royal et ses jardins et la ville d'Agadir (photo Marcel D.)
Je crois bien que les flamants (quand ils sont roses et non Belges) s'écrivent avec un "t".