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MAROC, jour 7

Dernière mise à jour : 1 févr.

Lever de soleil sur la palmeraie de Massa.

Au programme aujourd'hui, visite des deux réserves intégrales du Souss-Massa. Mais avant, petit-déjeuner sur la terrasse.

Un petit tour dans les cultures proches jouxtant l'auberge en attendant notre guide (obligatoire pour visiter les réserves).

Les arrières de l'auberge.

Cochevis de Thékla.

Cochevis sp

Merle noir.

Nous retrouvons notre famille de Tariers pâtres.

Les villageois partent aux champs. Pas besoin de tracteurs surdimensionnés comme chez les "paysans" de chez nous...

Le fruit de l'Arganier Argania spinosa, dont les noyaux (amandons) servent à la confection de l'huile d'argan.

Pipit des arbres.

Fauvette mélanocéphale.

Et bien sûr, les incontournables Bulbuls des jardins.

Une colline caillouteuse devant l'hôtel nous semble intéressante, mais notre guide est arrivé, plus le temps de musarder.

Nous voici à l'entrée de la réserve Rokein. Créées pour l’acclimatation et la réintroduction de certaines espèces animalières qui ont disparu du grand Sud marocain, Rokein et Arrouis permettent d’observer de près l’Antilope Addax, la Gazelle dorcas, l'Oryx, la Gazelle Dama M'hor (que nous n'avons pas vue) et l’Autruche à cou rouge.

Une Huppe fasciée nous accueille.

Mais très vite, voici les impressionnantes Autruches à cou rouge, à ne pas confondre avec les autruches d'Afrique du Sud. Elles on disparu du Maroc en 1945, malgré laur capacité à courir à 30 km/h pendant près de 50 km...

Paysage de la réserve.

Un peu de botanique :
- Mimosa bleuâtre Acacia saligna

- Erodium sp

- Camomille sauvage Anthemis arvensis

- Fleurs jaunes non déterminées, il y en a partout !

Puisque nous avons le nez au sol...
- Cuivrés communs Lycaena phlaeas, un des rares papillons aperçus pendant ce voyage


- Tenebrionidae sp

- Un joli lézard couleur sable.

Nous arrivons sur le territoire des Addax (Addax nasomaculatus), une gazelle migratrice au hasard des chutes de pluie. Les effectifs encore sauvages sont très réduits au sud du Sahara. Elle a disparu du Maroc en 1956.

Un avion qui vient de décoler d'Agadir toute proche nous fait lever la tête... et découvrir une Bondrée apivore en route pour l'Europe.

Francolins à double éperon en cours de réintroduction.

Pie-grièche à tête rousse.

Pie-grièche méridionale forme elegans.

Pie-grièche méridionale forme algeriensis.

Entre les deux réserves, nous longeons des cultures.
- Chouette chevêche de la sous-espèce glaux

- Cochevis de Thékla.

Nous sommes à présent dans la réserve Arrouis.

Ici, c'est le domaine de l'Oryx algazelle (Oryx dammah), plus grosse antilope des régions semi-désertiques du Sahara. Ses cornes peuvent dépasser 1 m de longueur. Classée "En danger critique d'extinction" par l'UICN, elle a disparu du Maroc en 1973, et seules les populations du Tchad semblent encore à peu près viables.

A la sortie de l'hiver, les étendues sablonneuses sont étonnament fleuries.

Pie de Maurétanie, avec sa petite tache bleue derrière l'oeil.

Un belvédère nous permet de faire un tour d'horizon.

Et de repérer au loin un petit groupe familial de Gazelles dorcas (Gazella dorcas).

Espèce largement répandue au Sahara, mais de façon très localisée à cause du braconnage dont elle fait l'objet.

Dans les poutres de l'observatoire se cache une Tarente de Maurétanie Tarentola mauritanica.

En faisant un petit tour à pied aux abords immédiats :
- Une chenille de Sphinx livournien Hyles livornica

- Une autre chenille non déterminée

- Un lézard également indéterminé

- Une tortue mauresque Testudo graeca graeca

- De l'Héliotrope ramifié Heliotropium ramosissimum

- Une Centaurée rude Centaurea aspera

Il est l'heure du casse-croûte. Direction Tifnit, petit village de pêcheurs.

Où allons-nous manger ? Allez, on ne se refuse rien !

Un "tour de table photographique" pendant la dégustation des sardines grillées sur la plage.

Un chien errant, comme il en existe tant au Maroc...

Si vous avez bien suivi du début, ces images ont été prises en mars 2023. Fin décembre, Tifnit a été rasée à 80 % par les autorités, la quasi totalité du village ayant été construite sans autorisation. Les habitants ont été sommés de quitter les lieux dans un délai de quatre jours, alors que le gouverneur de la province avait signé, deux semaines auparavant, la décision de démolition de l’ensemble des constructions se trouvant bâties à même le domaine maritime.

En quitant Tifnit, nous remarquons une grosse fumée qui semble provenir d'une zone de serres à quelques km de là. Elimination des bâches usagées ?

Nous tentons d'apercevoir un Faucon sacre qui niche dans les falaises. Sans résultat.

Retour vers l'intérieur des terres.

Agaves d'Amérique Agave americana en fleurs. La floraison, unique dans la vie de cette plante, a lieu en été lorsque l'individu a entre dix et quinze ans et dure plusieurs mois, attirant de nombreux insectes, avant de s'effondrer au vent par épuisement de la plante, qui meurt ensuite progressivement .

Nous rencontrons un troupeau de moutons gardé par... des Hérons garde-boeufs.

Notre guide nous presse pour aller sur un gagnage d'Ibis chauves, sachant que ces derniers ont des horaires assez réguliers et qu'ils le quittent en fin d'après-midi. Ouf, ils sont encore là.

L'espèce est considérée comme l’une des 100 plus rares au monde. Il ne reste plus que quelques centaines d'individus à l'état sauvage aujourd'hui, dont 95% vivent au Maroc (en 2 colonies).

Plusieurs ibis ramassent et traînent des déchêts de toutes sortes. Il est vrai que nous sommes en pleine période de nidification et qu'il faut embellir les nids...

Brusquement, comme annoncé par notre guide, tout les ibis décollent pour regagner les falaises qui leur servent de lieu de nidification.



Le ciel s'est vidé, mais il est vite réinvesti par une Alouette calandrelle et un Faucon crécerellette.


Au sol, quelques Etourneaux unicolores remplacent les Ibis chauves.

Nous faisons un saut à l'embouchure de l'oued Massa, toujours fermée par un cordon dunaire, sauf en cas de crue. Ce n'est manifestement pas le cas, le niveau d'eau est très bas.


Il n'y a rien a attendre ici côté oiseaux d'eau, alors nous repartons en arrière.

Fauvettes mélanocéphales.

Chrysanthème tricolore Ismelia carinata ?

Ficoïde safranée Malephora crocea.

Un couple d'Alouettes calandrelles furtives.

Puis une femelle de Traquet motteux.

Un peu plus loin, le mâle.

Enfin, à force de fouiller, et grâce à notre guide Rachid, nous dénichons la perle rare : le Courvite isabelle.

Nous ramenons notre guide à son village, d'où nous avons une belle vue d'ensemble sur Massa et les parcelles cultivées.

Arrêt au bord de l'oued vers un secteur encore bien en eau.

Mais toujours pas d'oiseaux de ce côté. Par contre, sur le talus...
Cochevis de Thékla.

Cladanthe d’Arabie Cladanthus arabicus.

Et un magnifique couple de Traquets oreillards.

De retour à l'hôtel, de vieilles connaissances nous souhaitent bonne nuit...

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