Ce matin, nous avons fait fissa pour descendre au bord de l’oued Ait Douchen, sachant que près de 400 km de route nous attendaient et qu’il n’y aura pas beaucoup de nature sur la N10.
Les Tourterelles maillées sont nombreuses ici, mais pas facile de les photographier sans inclure des déchets de toutes sortes dans le champ.
Ou alors faut cadrer serré.
Ou la photographier perchée.
Nombreux Bulbuls des jardins également.
Fauvette à tête noire.
Ici, les palmiers sont magnifiques.
Certains en fleurs, pour le bonheur des abeilles.
Traces d’un squamate sur le sable.
Le paysage est somptueux.
Il y a même quelques fleurs. Anvillea garcinii
Asteriscus graveolens ?
Nous remontons vers le village.
L’auberge (au premier plan) où nous attend le petit déjeuner.
Les Bruants du Sahara chantent à qui mieux-mieux.
Les Tourterelles maillées poussent leur rire également (les anglais l’appellent « Laughing Dove »).
Un jeune moineau empalé dans un épineux. Aurait-il présumé de sa virtuosité en vol ?
Quelques Pigeons bisets sont également visibles.
Un type de maison moderne courant au Maroc : le dernier étage est aménagé en terrasse fermée (quid de la température en été ?), en attente d’un hypothétique toit.
Nous quittons ce petit paradis de verdure avec regret.
Ouarzazate, la centrale solaire thermodynamique Noor et le Haut Atlas.
Notre route va croiser et emprunter plusieurs fois le lit de l’Oued Aït Douchen jusqu’à Tazenakht.
A la faveur d’une pause, Cochevis de Thékla.
Et à peine sommes nous repartis qu'un Ecureuil de Barbarie inconscient traverse la route devant la voiture !
Paysage pendant le trajet jusqu’à Tazenakht.
Entrée de la ville. C’est joli, mais à quoi peuvent bien servir les lampes inférieures orientées à gauche ?
Nous voici à présent sur la N10.
Les vaches sont dispensées de ceinture à l’arrière…
Paysages désertiques.
Parfois des troupeaux.
Arrêt sur un coteau étonnamment fleuri.
Asphodèle ramifié Asphodelus ramosus
Chou des champs Moricandia arvensis
Cladanthe d’Arabie Cladanthus arabicus
Erodium guttatum
Leuzea acaulis
Et encore un Cochevis de Thékla .
Franchissement d’oued à sec.
Avec un peu d'immagination, paysage des Corbières et château cathare...
Au Maroc, on rentabilise les transports !
Nous voici à Taroudant, dont la vieille ville est entièrement ceinte de remparts crénelés.
Les jardins publics souffrent de la sécheresse.
Sortie de la vile. Des moutons bien éduqués !
Nous longeons le Domaine Limoune, vaste complexe hôtelier avec piscines, pelouses, parc et zoo privé.
Nous arrivons en début de soirée à la Palmeraie de Massa.
Profitant des dernières lueurs du soleil, nous faisons un tour de reconnaissance dans les cultures juste derrière l'auberge.
Statice sinué Limonium sinuatum.
Heureuse surprise, un Monticole bleu trône sur une cabane en ruine.
Les Bulbuls des jardins sont présents eux, sans surprise...
Autre joie, une Rubiette de Moussier.
Un peu plus loin, des cris d'alarme retentissent : un couple de Tarier pâtre nous invective. Y aurait-il un nid caché dans les phragmites ?
Une Cisticole des joncs nous observe avec méfiance.
Une Fauvette mélanocéphale cherche un endroit pour se coucher.
Sur une zone dénudée, un Cochevis de Thékla.
Et un peu plus tard, encore une Rubiette de Moussier.
Quelques Pipits des arbres en migration se préparent à passer la nuit dans une touffe de roseaux.
La nuit tombe sur l'Oued Massa, il faut songer à rentrer.
Les arrières de notre hôtel.
Tourterelle maillée.
Merle noir, dans le noir.
Profitant de la (relative) douceur du soir (l'océan est tout proche), nous prenons notre dîner sur la terrasse.
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