Lever de soleil sur les jardins de l'hôtel Yasmina.
Alain, bien matinal, a déjà fait un petit tour des alentours.
A cette heure, la terrasse est encore vide. Nous en profitons pour déjeûner tranquillement.
A côté de nous, un ornithologue catalan bague et consigne ses observations. Il s'est levé bien avant nous pour relever ses filets posés autour de l'hôtel.
Autour de nous, l'Erg Chebbi, un avant poste du Sahara tel qu'on le voit sur les cartes postales...
Une file de dromadaires traverse l'horizon, sans aucun humain à proximité !
Le tour des extérieurs s'impose, à commencer par un petit bosquet de tamaris que nous avons repéré depuis la terrasse.
En cours de route, un Rougequeue à front blanc en migration se repose sur une touffe de Cistanques (Cistanche phelypaea). A moins qu'il ne vise les nombreux scarabées qui courent sur le sable ?
Nos (très) maigres connaissances en entomologie ne nous permettent pas de mettre un nom sur ces bestioles.
Dans le bosquet, nous photographions une possible Fauvette de l'Atlas (Curruca deserticola ?)
Sur les arrières de l'hôtel, d'autres dromadaires.
Un moineau soulcie, très probablement bagué par notre ami catalan.
D'autres complexes hôteliers sont visibles dans les environs.
Nos pas nous ramènent vers les jardins de l'hôtel. Un coq magnifique se tient à l'ombre.
Fauvette mélanocéphale.
Tourterelle turque.
Pouillot de Bonelli.
Et une Fauvette passerinette qui nous a occupés un bon moment.
Décision est prise de s'enfoncer plus en avant dans le désert avec un guide recruté sur place.
Suivant les endroits, la couleur du sable n'est pas vraiment la même.
Nous faisont halte aux abords d'une petite oasis habitée.
Traquet à tête blanche.
Oui, c'est ça aussi, la photo d'oiseaux au Maroc 😕
Dans l'Erg Chebbi, c'est le tourisme qui fait vivre les rares habitants.
Le trésor de cette oasis ? Le très rare Moineau blanc Passer simplex
Nous contactons également une Pie-grièche grise de la sous-espèce algeriensis.
A proximité de l'oasis, une bande de verdure nous semble prometteuse.
Traquet du désert, mais il ne se laissera pas approcher.
Fauvette passerinette.
Traquet oreillard ♀
Cochevis huppé.
Pie-grièche à tête rousse.
Au milieu de nulle part, campement pour touristes.
Plusieurs arrêts infructueux à la recherche de gangas, vaguement aperçus, mais en cours de route, nous croisons des Guêpiers de Perses.
Autour de quelques habitations (?), Corbeaux bruns.
Traquet à tête blanche, oiseau du désert mais souvent visible près des maisons.
Les biquettes curieuses sont venues nous voir.
Traquet oreillard forme stapazin.
Nous abordons une zone plus caillouteuse.
La frontière algérienne n'est pas loin.
Traquet motteux.
Nous serions passés à côté sans les voir, heureusement, ils ont traversé la piste devant nous : un couple de Courvites isabelle.
Après s'être bien montrés, ils sont allés se reposer. Saurez-vous les retrouver sur cette image ? La petite tache noire sur la droite est une Hirondelle rustique en pleine migration.
Troupeau de dromadaires poussés par un touareg en vélo !
Solution des Courvites :
Nous sommes tombés nez-à-nez avec un lézard énorme : un Agame de Bibron Agama impalearis (sauf erreur).
Sollitude...
Arrivée à une autre oasis, en manque d'eau manifeste.
Mais certains ont visiblement les moyens de la pomper et de la stocker.
Nous continuons notre exploration jusqu'à un lac. Un lac ? Non, un mirage...
Que fait cette maison au milieu du désert ? Il y a des choses qui nous échappent...
Dernier arrêt de la journée dans une une zone irriguée en bordure de l'erg.
Plusieurs traquets rieurs.
Traquet motteux.
Cochevis huppés.
Biquette famélique.
Un autochtone nous promet de nous montrer un Engoulevent du désert. Mais malgré ses recherches (et les nôtres), nous ne découvrirons pas l'oiseau nocturne : il peut dormir au pied de n'importe quelle touffe !
Retour à l'hôtel. Vue sur les jardins et la piscine.
A l'extérieur, les dromadaires attendent les touristes pour une virée nocturne dans les sables.
Un papy solitaire arpente les dunes. Serait-ce le fantôme de Thédore Monod ?
Coucher de soleil sur le sud marocain.
A la nuit tombée, les touristes sont de retour.
Un thé nous attend en guise d'apéritif du soir. Faut s'adapter...
