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MAROC, jour 2

Réveil matinal au Ksar Timnay, pour faire un saut vers l'oued Moulouya qui coule pas loin.

Les paons sont déjà actifs.

Malgré nos recherches, il n'y a pas plus d'oiseaux que la veille, hormis quelques Perdrix gambras lointaines. Reste le paysage...

Sur le chemin du retour, nous croisons quand même un Moineau soulcie chantant sur un fil électrique.

Et un Serin cini, qui lui a choisi un perchoir plus naturel pour seriner...

Un coup d'oeil sans regrets sur la piscine (au mois de mars, à près de 1500 m d'altitude, même au Maroc, fait pas hyper-chaud), et nous reprenons la route vers le sud.

Après Midelt, la route s'élève peu à peu pour pénétrer dans le Haut Atlas.

N.B. Malgré mon talent de photographe internationalement reconnu, les images postées ici ne reflètent que pâlement l'immensité et la beauté sauvage des paysages traversés.


Nous traversons de (très) vastes espaces désertiques séparant les replis montagneux.

Parfois, nous croisons de petits troupeaux de chèvres ou moutons. On peut se poser des questions sur leur régime alimentaire...

De loin en loin, quelques cultures et bourgades.

A la faveur d'un arrêt, quelques oiseaux :
- Cigognes blanches "musulmanes"

- Traquet rieur aux prises avec une libellule

- Moineau domestique. Eh oui, il est présent en Afrique du nord.

Nous arrivons à l'Oued Ziz que nous allons longer sur une partie de son parcours.

Arrêt forcé après le pont (PV pour excès de vitesse 😕). On en profite pour se dégourdir les jambes. Des femmes lavent une quantité impressionnante de tapis dans le Ziz.

Présence de Traquets rieurs dont un qui prend un bain de soleil.

Nous reprenons notre route et pénétrons rapidement (Alain, fais gaffe aux radars !) dans les premières gorges du Ziz.

Les gorges débouchent sur le barrage Al Hassan Addakhil qui présente un niveau d'eau préoccupant.

La gestion de l'eau de plus en plus rare devient un problème majeur pour les populations du sud marocain.

Deuxième série de gorges. Arrêt sur un belvédère.

Traquets à tête blanche.

Ammomanes du désert.

A la sortie des gorges, nous quittons la route principale pour musarder dans une palmeraie, qui a visiblement subi un incendie.

Pigeon biset.

Fauvette mélanocéphale ♀

Bulbul des jardins.

Et un chiot errant qui est venu se mettre à l'ombre de la voiture. Au Maroc, on rencontre souvent des chiens qui ne sont à personne mais qui n'ont pas l'air faméliques pour autant.

Poursuite de la route vers le sud.

A la faveur d'un pont, nous descendons au bord du Ziz. Ici comme ailleurs, les déchets abandonnés en pleine nature sont courants.

Un Pouillot de Bonelli de passage se faufile entre les branches de tamaris.

En compagnie d'une furtive Bouscarle de Cetti.

Notre route passe par Erfoud, mais nous n'avons pas vraiment le temps de visiter.

Après Erfoud, nous traversons un site mondialement connu pour ses fossiles de céphalopodes et exploité pour fournir les collectionneurs et les bourses aux minéraux. Evidemment, on a essayé d'en trouver...

Dernière ligne droite, notre objectif du jour est enfin en vue : l'Erg Chebbi.

Après 5 km de piste, nous atteignons ce qui sera notre camp de base pour le lendemain, l'hôtel Yasmina.

Demain, il y aura du sable dans les chaussures 🙂

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