MAROC, jour 1

Compte rendu synthétique d'un voyage ornithologique effectué en mars 2023. De Fès à Agadir, en traversant le Moyen puis le Haut Atlas, jusqu'aux portes du Sahara, puis à la poursuite du soleil jusqu'à l'Océan Atlantique.

Huit jours pleins sur place, en compagnie d'Alain, fin connaisseur du pays, et de Marcel, ornithologue et photographe naturaliste.

Petit déjeuner royal chez des amis d'Alain qui nous ont hébergés pour notre première nuit. Nous avons débarqué chez eux à 1h du matin, un repas copieux nous attendait, la nuit a été courte, ça se voit à ma tête 😊

Direction le sud, l'objectif est la Daït Aoua pour admirer les Foulques caronculées. Pas de chance, le lac est à sec, comme de plus en plus souvent ces dernières années. Nous continuons jusqu'à la Dayet Zerrouka 2 km avant Ifrane, qui elle est bien en eau.

Les Foulques à crête sont bien là, en pleine construction de leurs nids.

D'autres photos des Foulques caronculées en cliquant ici.

Quelques Galinules poules d'eau sont également présentes, ainsi que des mâles de Fuligules milouins.

Une Sittelle torchepot s'affaire également autour de son nid.

Nous arrivons à Ifrane, surnommée la petite Suisse du Maroc, en raison de son aspect très européen et de son environnement en hiver, très enneigé (1700m).

Des Cigognes blanches nichent sur l'office du tourisme

Le parc Ain Vittel est à sec, nous ne pousserons pas jusqu'aux (ex)cascades

Nous sommes survolés à plusieurs reprises par un Autour des palombes, étonnament peu farouche

Puis une Mésange maghrébine (cousine de notre Mésange bleue) nous rend visite

Nous partons vers Azrou et ses forêts de cèdres et cyprès. Premier aperçu de paysages... dépaysants !

Euphorbe de Nice (Euphorbia nicaeensis)

Psammodrome d'Algérie (Psammodromus algirus)

Un âne attend les touristes

Touristes absents, mais les Macaques de Barbarie ou Magots (Macaca sylvanus) sont bien présents

D'autres photos des Macaques de Barbarie en cliquant ici.

Egalement visibles, des Pinsons des arbres de la sous-espèce africana

Un bousier (Scarabaeus laticollis ?) roule "sa" crotte

Nous pénétrons dans la forêt à la recherche du Pic de Levaillant

Nous rencontrons quelques arbres majestueux

Le plus célèbre d'entre eux est le Grand Cèdre Gouraud, le plus grand cèdre millénaire de la région. Malheureusement, il est mort il y a quelques années des suites d'une attaque de chenilles processionnaires.

Nous ne verrons pas le Pic de Levaillant, juste quelques Grands corbeaux de la race tingitanus

Nous poursuivons notre route sur les hauts-plateaux désertiques du Moyen Atlas

Petite halte sur un chemin de traverse

Quelques rares fleurs : Raffenaldia primuloides

Iris de Provence (Romulea bulbocodium)

Et un Cochevis de Thékla

De temps à autres, nous croisons des troupeaux de moutons

Quelques formations volcaniques sont visibles

Au milieu de nulle part, un homme fait sa prière

Arrêt au défilé de Foum Kheneg. Au bord de l'Oued Guigou, nous observons furtivement un jeune de Traquet à tête blanche.

Plus loin, c'est un couple de Traquets rieurs qui retient notre attention

Une Bergeronnette printanière ibérique chasse les insectes

Sur les falaises nichent des Grands corbeaux

Notre prochain objectif est l'Aguelmane Sidi Ali. Un coup de jumelles sur une première dépression humide nous révèle de nombreux Tadornes casarca

Le site semble prometteur. Mais arrivés au lac, nous constatons son niveau très bas.

Alain nous attend patiemment pendant que nous arpentons ses rives, mais malgré nos recherches, nous ne voyons rien d'autre que des foulques au loin.

Nous repartons vers le col du Zad

A la faveur d'un arrêt, nous découvrons une touffe de Cotonnière naine encore appelée Évax nain (Filago pygmaea)

Des Grands corbeaux nous survolent

Encore de beaux arbres à plus de 2100 mètres d'altitude

Nous redescendons à présent dans les steppes qui séparent le Moyen du Haut Atlas

Devant nous, la chaine du Haut Atlas avec de nombreux sommets de 3000 à 4000m

Un arrêt s'impose dans la plaine de Zaïda à la recherche de diverses espèces de traquets. Mais nous ne contacterons que des Traquets du désert.

Dernière ligne droite vers notre étape du soir. En route, nous longeons de curieuses formations tabulaires

Nous sommes arrivés à notre hébergement vespéral : le Ksar Timnay, entre Zaïda et Midelt

Avant que la nuit ne tombe, nous faisons un saut à une petite retenue d'eau derrière l'hôtel.

Pas grand chose ne bouge, nous détectons quand même une Fauvette passerinette dans un buisson

Fin de cette 1ère journée au Maroc