Une journée en compagnie des grues cendrées, aux confins de la Saône-et-Loire, de la Nièvre et de l'Allier.
Mi-février, au petit matin. Il ne faut pas longtemps pour repérer un groupe qui a passé la nuit dans un champ.
La troupe s'envole bientôt pour rejoindre son gagnage.
Les champs de maïs (récolté) sont assiduement fréquentés par les groupes familiaux: un couple et un ou deux jeunes.
Les grains de maïs perdus attirent aussi les pigeons ramiers et les corneilles.
Les prairies accueillent lièvres et chevreuils.
Mais c'est dans les parcelles en friche qu'ils se sentent le plus en sécurité.
L'Elanion blanc est un petit faucon rare qui chasse à l'affut.
Les rougegorges, très nombreux, n'ont rien à craindre.
Les cygnes tuberculés encore moins.
En fin d'après-midi, le soleil baisse, les grues circulent à la recherche d'un dortoir.
Les cartes mémoires sont pleines, les photographes rentrent à la maison.
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