top of page

Haute Loire

Non, il ne s’agit pas du département éponyme, mais du niveau d’eau anormalement élevé (sur la durée) du fleuve Loire, générant la (re)création de milieux humides à la faveur de dépressions prairiales, reculées, anciens bras morts…


Mes postes habituels sous l'eau, je me rabats sur une reculée de la Loire, envahie par la Jussie, d’habitude sans eau visible, à peine parcourue par un ruisselet, mais qui se retrouve transformée en marécage vu le niveau d'eau.

Des chevaliers cul-blanc, en migration vers leurs terres, en ont profité.

De même qu'un Chevalier aboyeur.

Visiblement, il y a à manger.

Zut, voilà la pluie...

Ah, le soleil revient !

C'est quoi là-haut ?

Un Goéland leucophée.

Un Cygne tuberculé célibataire a établi ses quartiers dans la reculée.

La Grande aigrette y a aussi ses habitudes.

Le Héron cendré qui connait bien son coin, méfiant, ne s’est pas posé.

Dans la série visiteurs inhabituels, un Canard pilet.

Et un Héron pourpré.

Les clôtures qui bordent la reculée sont des perchoirs appréciés :
- Pigeons bisets

- Bergeronnettes printanières

- Et un Pic vert qui joue à cache-cache.

Le petit ruisseau qui traverse la reculée est intéressant en début de saison, car il héberge quelques espèces de demoiselles et libellules.
- L'Agrion jouvencelle Coenagrion puella, très commun. Les mâles sont bleus, comme souvent chez les demoiselles, les femelles sont plus foncées.

- L'Agrion a larges pattes Platycnemis pennipes, très commun aussi. Ici trois ♀ et un ♂.

- Un Caloptéryx éclatant mâle, Calopteryx splendens.


- La femelle.

- L'Ischnure élégante Ischnura elegans, un mâle et trois femelles de type C (variété rose).

- Une espèce protégée au niveau européen parce qu'en déclin, mais encore commune chez nous, l'Agrion de Mercure Coenagrion mercuriale. Une ♀ et deux ♂.

- Une rareté dans la Loire, l'Agrion orné Coenagrion ornatum. Ce ruisseau est l'un des seuls sites du département où l'on peut le rencontrer.

- Une libellule, l'Orthétrum réticulé Orthetrum cancellatum.

Dans le fouillis végétal se faufile une Couleuvre à collier.

Avec ce temps humide, les papillons sont rares. On rencontre quand même le Tircis Pararge aegeria.

En train de brouter une pousse de ???, des chenilles de la Cucullie du bouillon blanc (ou Brèche) Cucullia verbasci, qui est un papillon de nuit.

Pour finir, vue d'un ancien bras de la Loire, appelé ici "lône".


2 Comments


gm.42
Jun 02

bravo

Like

Guest
Jun 02

toujours très instructif et des photos parfaites de netteté

Like
bottom of page