Non, il ne s’agit pas du département éponyme, mais du niveau d’eau anormalement élevé (sur la durée) du fleuve Loire, générant la (re)création de milieux humides à la faveur de dépressions prairiales, reculées, anciens bras morts…
Mes postes habituels sous l'eau, je me rabats sur une reculée de la Loire, envahie par la Jussie, d’habitude sans eau visible, à peine parcourue par un ruisselet, mais qui se retrouve transformée en marécage vu le niveau d'eau.
Des chevaliers cul-blanc, en migration vers leurs terres, en ont profité.
De même qu'un Chevalier aboyeur.
Visiblement, il y a à manger.
Zut, voilà la pluie...
Ah, le soleil revient !
C'est quoi là-haut ?
Un Goéland leucophée.
Un Cygne tuberculé célibataire a établi ses quartiers dans la reculée.
La Grande aigrette y a aussi ses habitudes.
Le Héron cendré qui connait bien son coin, méfiant, ne s’est pas posé.
Dans la série visiteurs inhabituels, un Canard pilet.
Et un Héron pourpré.
Les clôtures qui bordent la reculée sont des perchoirs appréciés :
- Pigeons bisets
- Bergeronnettes printanières
- Et un Pic vert qui joue à cache-cache.
Le petit ruisseau qui traverse la reculée est intéressant en début de saison, car il héberge quelques espèces de demoiselles et libellules.
- L'Agrion jouvencelle Coenagrion puella, très commun. Les mâles sont bleus, comme souvent chez les demoiselles, les femelles sont plus foncées.
- L'Agrion a larges pattes Platycnemis pennipes, très commun aussi. Ici trois ♀ et un ♂.
- Un Caloptéryx éclatant mâle, Calopteryx splendens.
bravo
toujours très instructif et des photos parfaites de netteté