Retour en Brenne, avec une météo un peu boudeuse. Des oiseaux, mais pas que…
Malgré mes bonnes résolutions, j’ai encore oublié de faire des photos de paysage 🙁. Il est vrai que la Brenne, c’est plutôt plat, et que la vue est limitée dans les observatoires…
Comment vous exposer la richesse faunistique (et autre) de cette région, sans tomber dans le catalogue naturaliste habituel ? Peut-être en respectant tout simplement la chronologie des prises de vues.
Démarrons par les environs immédiats de notre camp(ing) de base. Côté oiseaux, c’est plutôt chiche. A part les pies et les ramiers omniprésents, pas grand-chose.
Par contre, les abords du petit étang de loisirs sont riches en libellules et papillons.
Une abondance de Lestes verts Lestes viridis assez remarquable, majoritairement des mâles.
Sympétrums sanguins Sympetrum sanguineum des deux sexes.
Agrion élégant Ischnura elegans
Sympétrum strié Sympetrum striolatum
Libellules écarlates Crocothemis erythraea
Des papillons aussi : La Mélitée des scabieuses Melitaea parthenoides
La Carte géographique, forme estivale Araschnia levana prorsa
Le Cuivré commun Lycaena phlaeas
Le Citron Gonepteryx rhamni
Sur la petite plage de l’étang, une Oedipode turquoise Oedipoda caerulescens
Et dans l’eau, une Grenouille verte Pelophylax kl. Esculentus
En route pour les observatoires. Durant une journée, nous allons en visiter plusieurs, suivant leur intérêt du moment.
En chemin, observation sympa de Sympétrums méridionaux Sympetrum meridionale.
Héron cendré à l’approche : coopératif un (tout) petit moment, mais faut pas pousser.
Une fois dans l’affût, les bestioles sont plus confiantes. Grande aigrette, Grand cormoran et Guifette moustac.
Grèbe huppé.
Martin-pêcheur.
Une Grande aigrette exécute devant nous une danse syncopée. Coup de folie ? Joie de vivre ? Manœuvre de pêche ? Sans résultat dans ce dernier cas.
Un peu plus tard, la technique de l’affut donne de meilleurs résultats.
Grèbes huppés et Foulques macroules défilent devant l'affût.
Une Aigrette garzette explore méthodiquement tous les recoins.
Très discrète, une Bécassine des marais.
Allez hop, voilà l'autre qui reprend son ballet. Lac des cygnes ? Danse des canards ? Tiens au fait, on n'a pas vu de canards ce matin ?
Il commence à faire faim, direction le casse-croûte. En cours de route, arrêt près d'un étang (sans observatoire). Là, il y a bien des canards ; colverts et quelques sarcelles.
Quelques Cygnes tuberculés.
Des Bécassines des marais, bien visibles mais loin au fond 🙁
En compagnie d'un Chevalier cul-blanc.
Et de quelques Vanneaux huppés.
A midi, nous déjeunons en terrasse et en bonne compagnie (sculpture en bois sur la place du village).
Comments